L’action socioculturelle, cette terre commune…

Lettre de la Fédération n° 24 – Juin 2021

Lancé à l’automne 2018, le projet Terre commune, porté par Michel Vuille, Claude Dupanloup, Nicolas Reichel et Cyril Bron, avait l’ambition de raconter l’action socioculturelle à Genève autour des actions sociales, éducatives et culturelles développées depuis près de 60 ans dans le canton. Deux ans et demi plus tard, et plusieurs reports dus à la pandémie, il était temps de dévoiler l’esprit et la lettre du projet à travers les différents objets auxquels il a donné naissance, à savoir deux films documentaires, un livre et une plateforme documentaire en ligne. Ce fut chose faite le 17 mai dernier au cours d’une journée de présentation et d’échanges organisée avec et à la Haute école de travail social (HETS). Sous le titre «Terre commune : Explorons l’action socioculturelle, hier, aujourd’hui… Et demain ?», les organisateurs aidés d’une vingtaine d’étudiant·e·s en 2e année ont invité la cinquantaine de participant·e·s autorisé·e·s par les mesures sanitaires à réfléchir et débattre sur différentes thématiques en lien avec l’animation socioculturelle. Ils ont également donné la parole à des invité·e·s venu·e·s nourrir les réflexions. Autant de moments et de nouveaux sillages importants pour d’enrichir encore le travail de « Terre commune »…

Après une première rencontre en octobre 2018 pour la Lettre d’information, cette journée nous a donné l’occasion de reprendre la conversation avec Claude Dupanloup et Nicolas Reichel…

Quand nous nous sommes rencontré·e·s en 2018, vous étiez en plein tournage du film Mémoire Flottante sur le Bateau Genève. Depuis, deux documentaires sont sortis (Mémoire Flottante et Terre Commune), un livre (Terre Commune, 60 ans d’action socioculturelle à Genève), un «web doc»… C’est foisonnant. Ce foisonnement était-il prévu dès le départ du projet ?

Claude. Terre commune, ce sont effectivement ces différentes productions. Elles se sont ajoutées les unes aux autres au fil du temps. Ce projet est une aventure extraordinaire dont le point d’orgue a été un premier moment de présentation le 17 mai à la Hautes école de travail social (HETS).

Mais qu’il s’agisse du web doc, du livre et surtout les deux films, ces produits nécessitent un accompagnement et des interactivités avec le public, qu’il aurait fallu pouvoir activer beaucoup plus que cela ne l’a été. Les mesures sanitaires nous ont contraints à faire cette présentation de façon restreinte. Nous étions avec les étudiant·e·s de 2è année de la filière animation et quelques personnes invitées. Mais personnellement, j’aurais souhaité avoir une plus large audience, ce qui aurait permis une «confrontation» entre les un·e·s et les autres.

Nous souhaitons pouvoir développer ces moments d’interactions dans le courant de l’automne de manière plus large, et aussi plus conviviale.

Nicolas. J’ajouterais que la genèse de Terre commune se situe il y a environ quatre ans, et que c’est une sorte de petit miracle qui a réussi à réunir des tas de gens différents. Nous avons convié beaucoup de personnes différentes qui ont participé à l’animation socioculturelle à Genève et en ont fait l’histoire. Cette entreprise, ce projet n’est pas fini. Il raconte l’histoire de l’animation et il implique la rencontre avec la jeune génération. Cette dimension de la transmission est très importante.

Bien sûr, à la HETS, nous avons été contraints par les mesures sanitaires mais nous avons pu quand même initialiser un projet qui peut maintenant se déployer.

<strong>50 ans d’engagement associatif, et après ?<br>Une table-ronde pour «construire demain ensemble»</strong> 7
@Cyril Bron / Terre commune

Parlons justement de la journée du 17 mai. Comment s’est passé ce «déploiement» ? Quels en étaient les temps forts ?

Claude. Il y a eu plusieurs temps forts dans la journée… D’abord la rencontre avec les étudiant·e·s avec qui nous avons préparé cet évènement et qui en ont assuré l’animation. Il y a également eu différentes présentations en plénière, plusieurs moments autour du film Mémoire Flottante. Par exemple, l’intervention de M. Thierry Apothéloz [Conseiller d’État] qui a développé le concept de cohésion sociale a été un moment très intéressant dans la matinée.
Puis, dans l’après-midi, Bernard Crettaz a, lui aussi, fait une intervention remarquable, et très remarquée par son style un peu «remuant». Il s’est notamment attelé à développer quelques concepts comme la question de la transmission sociale ainsi que les aspects de société de longue vie, donc des concepts intergénérationnels, si chers à Jean-Pierre Fragnière qui n’a malheureusement pas été en mesure de faire le déplacement à Genève.

Et puis, Cyril Bron, le cinéaste du projet, a fait un retour sur la démarche de Terre commune. Il a ainsi rappelé le rôle de référent qu’a joué Michel Vuille, qui n’a pas pu être là non plus le 17 mai : son implication a été – et est encore – cruciale pour poser les balises du projet en mettant en perspective les rencontres que nous avons faites sur le Bateau Genève et dans les 18 lieux d’animation que nous avons visités, avec des apports théoriques venant d’études, de recherches ou de faits d’actualité.

Justement, vous évoquez Cyril Bron qui est non seulement le réalisateur des deux films mais aussi le concepteur-développeur du «web doc». Faisons une petite parenthèse, expliquez-nous en quelques mots ce qu’est ce web doc…

Claude. C’est un site web documentaire interactif, un outil qui permet de collecter de la réflexion et de la documentation sur des pratiques d’animation au fil du temps mais aussi sur les enjeux et les perspectives qui se profilent. Une matière riche, dense et variée a été accumulée au cours des nombreuses semaines de tournage sur le Bateau Genève et dans une vingtaine de lieux d’animation. Nous avons voulu profiter des possibilités d’internet pour diffuser et partager toutes ces images mais aussi une importante collection de documents à télécharger.

<strong>50 ans d’engagement associatif, et après ?<br>Une table-ronde pour «construire demain ensemble»</strong> 11

Revenons à la journée du 17 mai. Comment s’est-elle conclue ?

Claude. Yann Boggio [secrétaire général de la FASe] et Joëlle Libois [directrice de la HETS] se sont ont exprimé·e·s sur leurs projections respectives sur le métier d’animateur/animatrice. Puis Danièle Warynski a conclu la journée de présentations et d’ateliers de manière magistrale, avant que nous nous retrouvions en fin d’après-midi pour la projection du film Terre Commune.

La journée était ponctuée de deux séries d’ateliers. Qu’est-il ressorti des échanges dans les ateliers ?

Nicolas. Ces ateliers étaient consacrés aux pratiques et aux enjeux actuels et futurs de l’animation, ainsi que l’idée de créer une terre commune de pratiques. Ils étaient animés par les étudiant·e·s qui se sont retrouvé·e·s face à un public varié ,dont des responsables d’institution. Ainsi, Yann Boggio ou Joëlle Libois ont défendu avec force le métier d’animateur/d’animatrice et sa liberté d’action disant : «Mais quelle chance vous avez d’exercer un métier pareil dans une société qui devient de plus en plus normalisante !». De quoi renouer avec l’enthousiasme de l’animation chez les anciens !

Dès lors, comment les jeunes ont-ils et elles accueilli la démarche Terre commune dans son ensemble et les voyez-vous s’emparer de l’outil que vous leur mettez à disposition ?

Claude. J’ai la chance d’avoir passé un moment avec les étudiant·e·s pour un bref bilan le lendemain, et c’était émouvant de les entendre sur ce qu’ils et elles avaient retiré des moments passés avec les anciens et les anciennes, sur ce retour sur le passé et sur une histoire dont ils et elles ne connaissaient pas tous les contours. On les sentait partie prenante, avec l’envie d’aller plus loin, d’en savoir plus. Ils et elles comptaient sur le «web doc» à la fois pour y puiser des ressources mais aussi pour y produire du contenu. C’est une manière de mettre en valeur leurs pratiques actuelles et les milieux dans lesquels ils et elles sont impliqué·e·s, pas seulement les maisons de quartiers et centres de loisirs. Donc pour elles et eux, la possibilité d’apporter leur touche et des compléments à ce qui est déjà posé.

Plusieurs s’attellent à la réalisation d’un court métrage sur les pratiques d’animation et le métier d’animateur/animatrice. Ce qui nous a paru d’autant plus intéressant que nous sommes assez inquiets sur l’avenir de ce métier dont on a le sentiment qu’il s’étiole un peu.

Pour l’organisation de la journée du 17 mai, on sentait les jeunes en retrait au début mais petit à petit, ils et elles se sont ouvert·e·s et se sont livré·e·s avec des projets qui semblent très intéressants pour redorer le blason de l’animation. Les étudiant·e·s passent d’un stade de spectateur/spectatrice à une posture ouverte et proactive. A posteriori, nous aurions dû les associer dans la conception de la journée, pas seulement dans son déroulé. Si c’était à refaire, on essaierait de prendre plus de temps avec elles et eux pour co-construire l’évènement.

Nicolas. On ne pratique pas assez les rencontres intergénérationnelles. A la HETS, on le fait et tant mieux, par exemple dans le cadre des modules intergénérationnels. En le faisant, on découvre des richesses insoupçonnées et l’envie d’intensifier ces pratiques. L’intergénérationnel, c’est vraiment une chose bizarre, un «truc» dont on parle sans en parler, de manière factice. On en parle mais on ne prend pas le temps et on ne le fait pas très bien…

Claude. … ou pas complètement. La volonté est là, mais concrètement, ça peine à prendre corps et à se traduire par des actions menées en commun.

Comment analysez-vous cela ? Vous évoquez le manque de temps, est-ce que c’est juste cela qui rendrait cette rencontre et cette «mayonnaise» difficile à prendre entre les générations d’animateurs et animatrices ?

Claude. Il y a bien une question de temps. Mais à la base, l’enjeu, c’est la manière dont on empoigne les projets. Part-on de quelque chose qui existe déjà ou du principe qu’on va construire ensemble ? On n’est pas très bien dans ces pratiques-là, dans ce type de rapport de travail, ni les un·e·s ni les autres.

Nicolas. L’animation est un métier récent. Quand on parle des anciens ou des anciennes, ce sont seulement deux générations de gens qui ont vécu toute l’histoire. Nous manquons encore d’expérience en matière de transmission, même si des personnes magnifiques comme Jean-Pierre Fragnière et Bernard Crettaz nous donnent des clés de la transmission. Par exemple quand Fragnière nous dit : «L’animateur est un passeur, je ne me fais pas souci sur la suite». Ou quand Crettaz dit à un·e jeune imaginaire : «Emmène-moi dans ton temps, pour voir ce qu’il se passe aujourd’hui et voyons ensemble si, avec mon héritage, nous pouvons collaborer». Mon hypothèse, c’est donc que nous sommes désorientés car nous n’avons pas cette expérience de la transmission, d’autant plus que l’animation a une grosse particularité : elle est toujours en rapport avec son environnement. Or aujourd’hui, l’environnement est très complexe, pour reprendre les termes d’Edgar Morin. C’était plus simple avant : on militait contre la guerre au Vietnam, pour la paix dans le monde… Tout le monde était militant. Aujourd’hui, il y a le combat de l’écologie mais comment se retrouver là-dessus ? Que pourraient en dire les «anciens et les anciennes» de l’animation ? « Sois serein ! Fais toi confiance ! » Ce serait donc plus des messages de savoir être que de savoir-faire.

Claude. Cela aussi est un enseignement pour nous. Nous avons à travailler sur ce rapport entre les plus «anciens et les anciennes» et les plus jeunes. C’est un appel à construire ensemble quelque chose.

@Terre commune
@Terre commune

Cette dimension de la transmission de messages sur le savoir-être plus que sur le savoir-faire fait aussi d’une certaine manière écho à l’article de la Lettre d’information sur la transmission du fait associatif. Sophie Guadagnini aborde cet enjeu-là en rappelant que la formation initiale à la HETS est importante également pour la construction du savoir-être, pour se forger une posture. Elle dit aussi sa confiance dans la capacité des jeunes professionnel·le·s à construire avec leur élan et dans la réalité qui est la leur. Est-ce aussi votre perception ?

Nicolas. Je suis un convaincu moi aussi du développement personnel, de la nécessité de bien se sentir et de bien se comprendre…. Mais il y a les autres. Comment va-t-on faire avec les inégalités ? Ce n’est pas qu’une question sociale, c’est aussi une question de culture. J’ai la chance de travailler encore avec des jeunes, qui sont vraiment défavorisé·e·s et je constate un énorme décalage culturel. Allez dire à des jeunes qui écoutent les raps de Booba : «on va travailler sur ton bien-être et ta prise de conscience». Comment arriver à les rendre sensibles à une espèce d’empathie pour créer du «bien commun», ce que nous, nous appelons la «terre commune» pour nous retrouver, sur non pas sur ce qui nous différencie, mais sur ce qui nous accorde. Ce savoir-être, ce n’est donc pas le savoir-être tout seul mais un savoir-être ensemble.

Cette «Terre commune», il en a justement été question dans les ateliers de l’après-midi le 17 mai dernier… Est-ce les jeunes animateurs et animatrices partagent cette perception d’une «terre commune» et comment dans ces ateliers avez-vous essayé de la construire ?

Claude. Dans l’atelier que j’ai vécu avec trois étudiants et quatre autres personnes, il a beaucoup été question de ce qu’on pourrait faire ensemble, avec des propositions très concrètes. Crettaz disait : «Je rêverais d’un moment où l’ensemble des milieux de l’animation se retrouvent sur une grande place publique». Cela faisait aussi écho à ce que la FCLR va organiser dans le cadre de son 50e anniversaire1.

Nicolas. Le «web doc» est un espace concret pour partager un terrain commun et faire apparaître la diversité de ce métier. J’espère que les jeunes s’en empareront pour écrire, dire et donner à voir sur leurs pratiques et leurs expériences. Les espaces internet interactifs sont intéressants pour cela.

Claude. Ces moments d’échange qui permettent de prendre pied ensemble sur cette planète vont se multiplier. Le «web doc» en est l’occasion. Mais nous allons aussi, avec l’équipe du projet Terre commune, multiplier les opportunités de rencontre autour des films et du livre, pour créer une émulation et ancrer cette envie de faire ensemble dans une meilleure connaissance mutuelle. C’est là-dessus que nous devons travailler ces prochains mois. Il faut le faire assez vite car le temps passe et les vieux et vieilles sont appelé·e·s à disparaître….

Vous parliez tout à l’heure de ce métier d’animateur/animatrice dont vous aviez le sentiment qu’il s’étiolait. Est-ce qu’à l’issue de la journée du 17 mai et du dialogue que vous avez eu avec les jeunes de la HETS, vous vous sentez rassurés ?

Claude. Pour l’organisation de la journée, nous avons travaillé avec 20 étudiant·e·s de 2e année. Et plus nous avancions dans le projet, plus nous les sentions non seulement partie prenante mais poser de manière très construite beaucoup d’éléments autour de leur métier, mettre à profit leur formation et leurs compétences pour concevoir un débat, par exemple.

Le métier ne va pas disparaître mais il a de la peine à s’affirmer et à se faire reconnaître. Je perçois cela dans un cadre plus large que celui de l’école, au niveau organisationnel, institutionnel, voire politique. Cette fonction reste difficilement perceptible et on peine à l’envisager comme autre chose que du gardiennage ou de l’organisation d’activités. Thierry Apothéloz l’a très bien relevé dans son intervention : il a rappelé l’importance de cette fonction dans l’aréopage des cercles politiques et la nécessité de mieux la mettre en valeur comme atout pour des projets politiques et pour toutes les actions de prévention qui doivent être conçues et mises en œuvre, particulièrement ces temps-ci.

Yann Boggio et Joëlle Libois se sont aussi exprimé·e·s sur les enjeux actuels en percevant que le métier d’animateur/animatrice prenait une importance quasi-vitale pour l’ensemble du tissu social. Il constitue aussi un appui essentiel, voire un aiguillon, par rapport à d’autres fonctions du champ social.

Nicolas. J’ajouterais que nous avons de la chance et que les jeunes animateurs et animatrices ont de la chance d’avoir un ministre de la cohésion sociale. On voit que beaucoup de choses se structurent. Peut-être que les étudiant·e·s ont à s’emparer de l’histoire de leur métier. Je suis positif, ils vont le faire à leur manière.

Pour finir, j’avais été frappée par la conclusion d’Ulysse Sanchez, étudiant de 3e année interviewé pour l’article de la Lettre d’information sur la transmission du fait associatif, qui disait combien la passion était importante pour lui dans l’exercice de son métier d’animateur. Quand on est passionné, disait-il, on est forcément engagé. Quel est votre mot à vous pour la suite du projet Terre commune ?

Nicolas. Pour moi, ce serait le mot «enthousiasme». C’est peut-être un mot qui peut dater un peu. Être en capacité de transmettre l’enthousiasme, c’est à dire le feu, la joie… et la beauté !

Claude. Je reprendrais les messages que nous avons reçus d’Isabelle Lamm. Cette animatrice a été magistrale dans ses interventions à la fois sur le Bateau Genève, lors du tournage à la maison de quartier des Libellules ou encore dans les ateliers du 17 mai. Elle est porteuse de ce sentiment, de cette envie et de cet enthousiasme pour motiver les individus et éviter qu’ils ne soient pas défaitistes. Dans tous les métiers, il y a des contraintes et des comptes à rendre. Mais cela peut se passer de manière légère sans que cela ne devienne obsessionnel. La transcription de l’entretien que nous avons eu avec elle sera bientôt sur le «web doc». Les messages qu’elle a fait passer sont une base importante pour le métier d’animateur/animatrice aujourd’hui.

Quelle est la suite pour Terre commune et ses différents produits ?

Claude. Les différents échanges et et interventions lors de la journée de présentation publique du projet Terre commune le 17 mai dernier seront retranscrits et partagés avec l’ensemble des participant·e·s. Ils alimenteront également le «web doc».

Par ailleurs, nous voulons organiser d’autres moments d’échanges, plus larges, en projetant les films Mémoire Flottante et Terre Commune, et en engageant un dialogue plus consistant avec les personnes qui participeront à ces évènements. Nous allons les programmer en salles cet automne en partenariat avec des associations intéressées par les thématiques du projet.

Nicolas. La diffusion de Mémoire Flottante sera une source de témoignages importantes. Le film lui-même est une balade poétique et j’apprécie que des personnalités ayant pratiqué l’animation socioculturelle deviennent des personnages poétiques.

1Projet festif «Canton Danse !» prévu le 25 septembre 2021

Le projet Terre commune en bref

«La réalisation du projet Terre commune est motivée par le fait que les actions sociales, éducatives et culturelles développées depuis près de 60 ans à Genève ont permis d’éviter les fortes ruptures entre générations en favorisant un climat de cohésion sociale.

Retracer les moments forts de l’évolution de l’animation socioculturelle à Genève et son influence sur la cohésion sociale, dévoiler le rôle des personnalités, des événements qui dans les années 1958 à 2018 – un demi-siècle d’histoire chevauchant deux siècles – ont contribué à la création de dispositifs d’actions culturelles et sociales répondant aux besoins des différentes catégories d’âges et types de populations, c’est ce que tend à démontrer cet ensemble de productions sur l’histoire de l’animation socioculturelle et les enjeux du futur pour l’éducation et la vie sociale.»

Les quatre produits issus du projet:

– Deux films documentaires : Mémoire Flottante et Terre Commune

– Un livre : Terre Commune, 60 ans d’action socioculturelle à Genève

Un web documentaire

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