Edito : Renforcer l’associatif

La législature qui s’est ouverte il y a quelques mois est celle de tous les possibles pour les associations actives à Genève dans l’animation socioculturelle.

Notre environnement institutionnel n’a pas changé. La FASe reste la FASe, avec ses quatre partenaires. Mais d’importants changements sont intervenus en ce qui concerne les personnes qui occupent les fonctions-clés de cette fondation. Un nouveau Président, une nouvelle Vice-Présidente, de nouveaux membres : le Conseil de fondation a subi un renouvellement conséquent. Mais le changement qui aura le plus d’impact sur notre quotidien est intervenu lors des dernières élections cantonales, avec l’arrivée de Thierry Apothéloz au Conseil d’Etat. Le socialiste a créé un tout nouveau département, celui de la Cohésion sociale. Il connaît l’animation, après avoir occupé la vice-présidence de la FASe pendant douze ans. Il connaît aussi les attentes des communes envers les maisons de quartier, les centres de loisirs, les jardins Robinson et les terrains d’aventures, pour avoir présidé l’Association des communes genevoises pendant les cinq dernières années. Enfin, il a relié la FASe à son nouveau département.

Thierry Apothéloz a donc une idée plutôt claire de ce qu’il peut attendre de la FASe et des différents dispositifs qui lui sont rattachés. Il a déjà indiqué dans quelle direction il souhaite la voir évoluer. Il a aussi exprimé des souhaits quant à l’évolution de la FCLR et de ses membres. Il s’inquiète de la santé associative, il questionne la pertinence de la gestion par des bénévoles qui peuvent parfois être dépassés par l’ampleur de la tâche, et il attend de la FCLR qu’elle devienne un pôle de compétence de la vie associative. Le Comité de la FCLR partage ces inquiétudes : nous cherchons à renforcer les compétences des membres de comités, nous travaillons à légitimer leur rôle et leur posture. Et c’est là que se situe le principal enjeu des cinq prochaines années pour le mouvement associatif : gagner en crédibilité auprès de tous les interlocuteurs, par un travail en profondeur, en termes de formation, d’échange, de partage et de communication.

Pascal Thurnherr, Président de la FCLR

Lettre de la Fédération no 13 – décembre 2018

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